La Seconde Guerre mondiale oppose les Alliés (États-Unis, Royaume-Uni, URSS, France) aux forces de l’Axe (Allemagne, Italie, Japon). L’alliance entre Berlin et Tokyo n’est pas naturelle. En effet, à la fin du XIXe siècle, les deux pays sont en concurrence pour se tailler des colonies dans la zone pacifique. Lors de la Première Guerre mondiale, le Japon choisit le camp des Britanniques et des Français. La marine japonaise a attaqué des navires allemands. L’armée leur a pris Tsingtao en Chine. Lors du Traité de Versailles en 1919, Tokyo reçoit les possessions allemandes du Pacifique. Durant l’entre-deux guerres, Berlin soutient l’armée chinoise en lutte contre l’oppresseur nippon. La politique expansionniste du Japon en Chine lui attire l’animosité des puissances occidentales. Pour rompre son isolement Tokyo se tourne vers l’Allemagne nazie. Les deux pays partagent des valeurs et des sentiments communs : ultranationalisme, volonté expansionniste, culte de la force et de la violence
Dans le vaste et tumultueux panorama de l'histoire romaine, rares sont les figures qui suscitent autant de mystère et de controverse que Gaius Julius Caesar Augustus Germanicus, plus communément connu sous le nom de Caligula. Sa montée au pouvoir en 37 après J.-C., héritant de l'immense empire bâti par ses prédécesseurs, fut accueillie avec un mélange d'espoir et d'appréhension. Le jeune empereur, au visage fin et aux yeux perçants, semblait porter en lui la promesse d'une nouvelle ère de prospérité et de grandeur pour Rome. Cependant, le règne de Caligula, qui ne dura que quatre ans, se transforma rapidement en un tourbillon de décisions extravagantes et de caprices imprévisibles. Ses actions, oscillant entre la magnificence et la folie, déconcertaient autant qu'elles fascinaient. Les rues pavées de Rome, bordées de colonnades majestueuses et de statues imposantes, bruissaient des rumeurs de ses frasques et de ses extravagances. Le clou de son règne capricieux