1600, Pennslvania Avenue,
Washington District Of Columbia... voici l’adresse d'une maison
hantée plus connue sous le nom de Maison Blanche. C'est juste
au-dessus de l'entrée principale de la célèbre demeure des
présidents des États-Unis, qu'est aperçu le plus souvent le
fantôme du plus illustre de ses résidents : le président
Abraham Lincoln (1809 - 1865), debout et silencieux, à la fenêtre
ovale qui surplombe la grande porte. Le spectre de Lincoln a aussi
été vu, à plusieurs reprises, gisant paisiblement dans son lit,
par des domestiques de la demeure présidentielle.
Sous la présidence de
F.D Roosevelt, une servante de la présidente, Miss Mary Eban,
rapporta avoir vu Lincoln, assis sur son lit, en train d'enfiler ses
bottes, dans la chambre nord-ouest de la Maison Blanche. La nouvelle
fit sensation à travers toutes les États-Unis car elle fut
confirmée par le gouvernement ! Mrs Roosevelt – her self –
ne vit jamais la silhouette du président mais confirma la présence
pesante d'un être fantomatique auprès d'elle lorsqu'elle
travaillait tard à son bureau. Une des plus célèbres hôtes de la
Maison-Blanche, la grande reine Wilhelmine de Hollande (1880 –
1962) était une nuit seule dans sa chambre, lorsqu'elle entendit
frapper à sa porte, et vit alors le fameux président Lincoln,
debout sur le seuil, la regardant avec tristesse. La reine
s'évanouit. Lorsqu'elle reprit ses sens, le fantôme n'était plus
là ! Beaucoup d'autres hommes et femmes pensent avoir vu ou
ressentit la présence du président assassiné comme W. Churchill et
l'ancien président Eisenhower. Encore aujourd'hui, beaucoup de ceux
qui travaillent à la Maison-Blanche ne veulent pas entrer ou même
s'approcher de la chambre de Lincoln !
D'après la légende,
l'esprit de Lincoln est particulièrement inquiet et agité à la
vieille de calamités nationales américaines, telles que les
guerres. De nombreux membres du personnel de ma Maison-Blanche
affirment avoir entendu le bruit de ses bottes, allant et venant
nerveusement sur les planchers du premier étage. Deux fois pendant
la seconde guerre mondiale, Truman fut réveillé dans la nuit par
des coups frappés à la porte de sa chambre. Lorsqu'il se leva et
alla ouvrir, personne n'était là ! Pour autant, Truman était
persuadé que l'esprit de Lincoln errait comme il le confirma par ses
écrits postérieurs. D'où vient une telle fascination pour
Lincoln ? De son vivant, il croyait lui-même, fortement aux
fantômes. Il certifiait recevoir des visites régulières de ses
deux fils morts. Un jour, dans un rêve, il vit son propre fantôme :
un cadavre dans un cercueil, dans la chambre de l'est. Il demanda
quel était le corps, et quelqu'un répondit : « le
président assassiné ».
Statuary Hall, la vaste
salle semi-circulaire du Capitole, aux murs garnis de statues et de
hautes colonnes corinthiennes, a été pendant cinquante ans la
chambre législative de la House Of Representatives. C'est dans cette
salle que la fantôme du président John Quincy Adams (1767 - 1848) a
été vu le plus souvent, debout à l'endroit où s'était trouvé
son bureau, le lieu exact où il fut frappé par une mortelle crise
cardiaque. On dit qu'il lui arrive d'entrer en conversation avec les
statues, et même de prononcer un discours devant le Parlement de
1840, réuni en une séance fantomatique et certainement
exceptionnelle.
Un autre fantôme du
Capitole se présente, lui, en tenue et allure militaires, avec un
gros rouleau de parchemin sous le bras. Les observateurs
reconnaissent en lui l'architecte et officier français Pierre
Charles l'Enfant (1754- 1825), lequel traça les plans de la capitale
fédérale des États-Unis d'Amérique. Ce pauvre Pierre Charles
revient vraisemblablement pour réclamer éternellement le paiement
de ses honoraires, que le Congress de Washington ne lui paya jamais
de son vivant !
HARKIS LES CAMPS DE LA HONTE
RépondreSupprimerlien vers http://www.dailymotion.com/video/xl0lyn_hocine-le-combat-d-une-vie_news
En 1975, quatre hommes cagoulés et armés pénètrent dans la mairie de Saint Laurent des arbres, dans le département du Gard. Sous la menace de tout faire sauter à la dynamite, ils obtiennent après 24 heures de négociations la dissolution du camp de harkis proche du village. A l'époque, depuis 13 ans, ce camp de Saint Maurice l'Ardoise, ceinturé de barbelés et de miradors, accueillait 1200 harkis et leurs familles. Une discipline militaire, des conditions hygiéniques minimales, violence et répression, 40 malades mentaux qui errent désoeuvrés et l' isolement total de la société française. Sur les quatre membres du commando anonyme des cagoulés, un seul aujourd'hui se décide à parler.
35 ans après Hocine raconte comment il a risqué sa vie pour faire raser le camp de la honte. Nous sommes retournés avec lui sur les lieux, ce 14 juillet 2011. Anne Gromaire, Jean-Claude Honnorat.
Sur radio-alpes.net - Audio -France-Algérie : Le combat de ma vie (2012-03-26 17:55:13) - Ecoutez: Hocine Louanchi joint au téléphone...émotions et voile de censure levé ! Les Accords d'Evian n'effacent pas le passé, mais l'avenir pourra apaiser les blessures. (H.Louanchi)
Interview du 26 mars 2012 sur radio-alpes.net