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Articles

Affichage des articles du octobre, 2014

Les mythes

Le mot « mythe » vient du grec « misthos » signifiant le discours. Les mythes sont inscrits dans toutes les cultures et présentent un grand nombre de traits communs, tant par leurs thèmes que par leur trame narrative et leurs personnages. La structure de l’esprit humain facilite l’émergence de symboles, rêves et rites similaires. L’Homme a besoin d’histoires pour vivre. Il projette ce qui se passe après la mort, fantasme sur des héros et bâtit des légendes. Il est conscient du temps qui passe au travers de la mort, alors il se rassure en donnant du sens au temps. Il a un talent remarquable pour interpréter, imaginer, construire et donner du sens à ce qui l’entoure. Selon Umberto Eco, l’Homme modifie et façonne par ses créations intellectuelles un monde réel qui ne lui plait pas. Percer les mystères de la création du Ciel, de la Terre et de l’Homme, et définir sa place dans l’univers semblent être une préoccupation commune à l’humanité. Les chercheurs se divisent sur la naissan

Casa do Paço à Figueira do Foz (Portugal)

La Casa do Paço est construite à la fin du XVIIe siècle sur les rives du fleuve Mondego par Jean de Melo. Elle renferme une impressionnante collection de faïence bleue, appelée en portugais azulejos, d’origine hollandaise recouvrant tous les murs. Né à Evora en 1624, Jean de Melo est le fils de George de Melo et Marie Madeleine de Tavora. Il est nommé évêque d’Elvas vers 1672, puis de Viseu vers 1684 et enfin de Coimbra de 1704 jusqu’à sa mort. En 1735, son neveu le connétable José de Melo et de Mendoça fonde à Figueira un morgadio , c’est à dire un domaine inaliénable qui se transmet du père à l’aîné. A Figueira, il inclut la maison, un port et des terres cultivables. Le morgadio est une institution juridique importée d’Espagne au début du XVIIe siècle, lorsque le Portugal était rattaché à la couronne d’Espagne. Il est aboli en 1869. Le domaine reste dans la famille jusqu’en 1810, date à laquelle il est racheté par le comte de Figueira. A sa mort en 1818, il revient dans la fa