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Articles

Affichage des articles du juin, 2017

La bataille de Fredericksburg

Ambrose Burnside, devenu chef de l'armée du Potomac après la bataille d'Antietam, est pressé par le gouvernement et l'opinion publique d'attaquer. Il déplace ses hommes vers le Sud. Son but est de s'implanter dans la ville de Fredericksburg, d'où il pourrait lancer une nouvelle attaque sur Richmond. Il doit agir rapidement s'il veut surprendre Robert Lee. Seulement le fleuve Rappahannock constitue un véritable obstacle à franchir. Il doit attendre le matériel nécessaire pour construire des pontons, ce qui laisse le temps aux Confédérés de s'organiser. Lee décide de passer l'hiver à Fredericksburg et fortifie la ville. Burnside pense que le meilleur moyen de surprendre les Rebelles est de mener une attaque frontale. Le matériel nécessaire à la construction des pontons met du temps à arriver. Burnside a transmis des ordres imprécis à l'intendance, notamment sur la date et les lieux choisis pour traverser le fleuve. Le 11 décembre, les ingé

La Sainte-Chapelle

Bonjour chers amis lecteurs. En ce 25 avril 1248, je me trouve sur l'île de la Cité à Paris pour l'inauguration de la Sainte-Chapelle après seulement sept ans de travaux. Pour cette occasion, toute la cour et de nombreux prélats se sont réunis en présence du roi Louis IX et du cardinal Eudes de Châteauroux légat pontifical ayant procédé à la consécration du monument. La Sainte-Chapelle est en réalité un reliquaire, une gigantesque châsse destinée à recevoir plusieurs reliques prestigieuses, dont certaines de la Passion. La dévotion religieuse du roi le pousse à rassembler un grand nombre de reliques. En effet en 1239, il a acheté à l'empereur byzantin, Baudouin II la couronne d'épines que portait le Christ lors de la Passion. Deux ans plus tard, il achète en plus deux morceaux de la Sainte Croix , du sang du Christ, une pierre du Saint-Sépulcre, puis un morceau de fer de la lance, la Sainte Éponge , un fragment du Saint-Suaire et la tête de Saint Jean-Ba

Waterloo : la chute de l'Aigle

Chers lecteurs bienvenue en ce 18 juin 1815 dans la plaine de Waterloo en Belgique, pour assister au combat entre l'armée française commandée par Napoléon Ier et l'armée britannique dirigée par le Duc de Wellington. Le combat ne devrait pas tarder à débuter, car les soldats ont gagné leurs positions à l'aube. Les pluies incessantes de ces derniers jours ont transformé les chemins en mare de boue. Les canons avancent avec peine. L'armée anglo-prussienne compte 210.000 hommes contre 120.000 Français. Des Belges sont présents dans les deux camps. On m'apprend à l'instant que l'épuisement des troupes du maréchal prussien Blücher et l'état des routes ne lui permettront pas d'arriver tôt dans la journée. D'autant plus qu'il devra affronter d'abord l'unité française de Grouchy, forte de 33.000 hommes, que Napoléon a envoyés au devant pour les empêcher de faire la liaison avec Wellington. Pour l'instant, c'est le calme avant la t