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Affichage des articles associés au libellé Révolution française

Louis XVI (9/9) : échec au roi (1792-1793)

  Vous êtes dorénavant prisonnier dans la tour du Temple. Vous conditions de détention se dégraderont progressivement. Racontez-nous un peu votre nouvelle vie. Nous vivions sous la surveillance, la peur et les brimades continues de la garde révolutionnaire. J’occupais mon temps libre entre l'éducation du dauphin, la prière et la lecture. Durant mes 4 mois passés à la tour du Temple, j’ai lu 257 livres. Je jouais également au ballon avec mon fils et au trictrac avec ma sœur et mon épouse. Pour une fois, je me sentais plus en sécurité au Temple que dans les rues de Paris. Le peuple était en pleine hystérie. On expulsait les prêtres, on massacrait tous les ennemis de la Révolution. Je ne me faisais aucune illusion. Notre tour viendrait bientôt. D’autant plus que les députés de la nouvelle assemblée, appelée la Convention, sont majoritairement républicains. Les monarchistes constitutionnels, élus plutôt en province, font profil bas de peur des représailles. Les monarchistes absolut

Louis XVI (8/9) : La monarchie constitutionnelle (1790-1792)

  Comment s’organise votre nouvelle vie aux Tuileries ? Les quelques grands aristocrates n’ayant pas fui le royaume, constituent ma nouvelle cour. Des bourgeois parisiens s’y agrègent. Ayant moins d’affaires d’État à gérer, je m’occupe de l’approvisionnement de la ville de Paris et de ma famille. Je m’intéresse davantage aux sciences. Je sors moins. Je ne chasse plus. Je suis las et prends de l’embonpoint. La reine fait preuve d’une énergie et d’une volonté que je ne lui connaissais pas. A partir de 1790, vous n’êtes plus roi de France, mais roi des Français. En ce 14 juillet, le peuple se réunit au Champs de Mars pour la fête de la Fédération, organisée par La Fayette. Il s’agit d’une tentative de réconcilier la monarchie et la révolution. Oui. Après une messe de l’évêque Talleyrand. Les députés, les officiers et moi-même prêtons serment de respecter la Constitution. La foule m’acclame. Toutefois, l’euphorie ne dure pas longtemps. Bientôt, la reine redevient la victime de la hain

Louis XVI (7/9) : 1789

    Alors ? Il ne s’est rien passé le 14 juillet 1789 ? Vous faites référence au fameux mot « rien » présent dans l’un de mes carnets. Les gens ont fait un amalgame en croyant qu’il s’agissait d’un journal dans lequel je consignais les évènements du royaume ou de la cour. En réalité, il s’agit d’un journal de chasse. Je n’ai simplement pas chassé ce jour-là. Avant d’en arriver aux tragiques évènements de l’été 1789, commençons par le début la convocation des Etats généraux. Son organisation m’a remis un peu de baume au cœur. Le Parlement de Paris ne jouit plus de la sympathie du peuple, car il souhaite que les Etats généraux se réunissent dans leur configuration traditionnelle, ce qui n’avantage pas le Tiers état. Les convocations pour les Etats généraux sont envoyées. Les intellectuels dont Marat, l’abbé Grégoire, Mirabeau, Sieyès, rédigent de nombreux articles sur la monarchie et sur l’organisation de l’Etat. Les Français rédigent leur cahier de doléances. Vous noterez que la p